Le Moulin de Raffin

1779 : une demande de construction d’un moulin communal est adressée au Procureur du Roy. Un décret royal donne l’autorisation de construire un moulin communal au lieu dit GUA DE PUECH en bordure de la rivière LOP (le nom pour le Job à l’époch)

L’autorisation royale est donc accordée moyennant une albergue annuelle au Domaine du Roy, de 12 livres, à raison de 6 livres pour chaque meule montante pour la prise d’eau du niveau du LOP. Autorisation par arrêt du Conseil du Roi du 25 octobre 1779

28 octobre 1815 : Le moulin de la Commune (aussi connu comme le moulin Gua de Pouech) est vendu à M. Seilhan pour 2000F

1889 : Joseph Evrard est embauché comme meunier pour le moulin de l’école, en aval du moulin Seilhan. Sa famille tenait le moulin de Pointis-Inard.

Joseph Everard à acheté le moulin Seilhan et aussi un moulin à Cazanous, “La Moulette”.

Pierre Everard

Pierre Evrard, dit “Pierrougne”, né à Izaut en 1864, a hérité le moulin de son père. On dit qu’il était amoureux d’une femme d’Arbon et qu’il jouait la trompette pour elle, assis sur le platform de son four à pain! Pierrougne est décédé en 1939 à Izaut. Le moulin a passé en mains de son petit neveu, Jean Raffin. Jean et sa femme, Berthe, sont arrivés à Izaut depuis Pointis-Inard en 1941.

Le moulin avait été fermé depuis la mort de Pierrougne. Ils l’ont remis en marche en ajoutant une batteuse à fèves. Ils ont beaucoup travaillé. Jean été aussi salarié chez Laylle (laiterie). L’activité meunière est arrêtée en 1975 et Jean est décédé en 1986.

Jean Raffin

2015 : Les filles de Jean et Berthe vendent le moulin à Jacques Lenfant, actuel propriétaire, qui a réussi à le remettre en marche.

Jacques Lenfant a entièrement renové le moulin et aujourd’hui il fait sa farine.

Au dessous, l’état du moulin lors de l’achat en août 2015 aux descendants de la famille du dernier meunier, Monsieur Raffin qui avait arrêté son activité en 1976. Le plancher et les meules sont prêts à s’écrouler.

Manutention des meules dont le poids est d’environ 1,5 tonne. Elles sont au nombre de 4: 2 dites dormantes, 2 dites tournantes. Ces dernières vont tourner sur les dormantes afin de transformer le blé en farine.